Khem se confronte à la mémoire de son père, Khun Srun, écrivain cambodgien, entré dans le maquis des Khmers rouges en 1973 et exécuté par eux en 1978.
Elle rencontre des survivants, une cousine, une tante, des ouvriers d’un atelier des chemins de fer… En même temps, vivant dans un ancien bastion khmer rouge, elle fait face aux difficultés d’une vie précaire.
En regard du parcours de Khem, le film nous fait entendre la voix autobiographique et satirique de cet écrivain humaniste et pacifiste qui a choisi pour son malheur le camp révolutionnaire. S’inscrivant dans le présent
d’un pays qui se développe à grande vitesse au détriment de toute une partie des Cambodgiens, la voix de Khun Srun questionne avec acuité ce Cambodge contemporain qu’il n’a pas connu.
Une soirée aura lieu à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (Inalco) le mardi 10 avril, de 18h30 à 21h : des lectures de courts extraits de l’accusé en khmer et en français seront prévues ainsi qu’une projection du film.
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